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  • aabardail

Pourquoi l’association s’appelle @Maryse Project ?

Dernière mise à jour : 17 févr.


Grande fan de Maryse Condé, écrivaine guadeloupéenne. Ses romans racontent son histoire, notre histoire, celle des antillais tout en ayant une portée universelle.

Comme sa vie, entre la Guadeloupe, l’Hexagone, le Sénégal, les États-Unis, l’Angleterre.

Ce modèle de femme devrait inspirer les jeunes générations.

C’est tout d’abord un hommage que je lui rends.


Le prénom Maryse, un peu désuet, associé au terme project en anglais, qui lui confère un aspect moderne, montre la volonté de faire un pont entre modernité et tradition.

Il est important de valoriser les richesses de la Guadeloupe et de les sublimer grâce aux apports de la modernité et de la technologie en particulier.

Construire les bases d’un futur plus serein et apaisé serait un très beau cadeau à offrir à la jeunesse guadeloupéenne.

Pour cela, il faut la rassurer dans ses capacités et lui donner les clefs pour aborder en confiance les années à venir, convaincue de sa valeur au point de ne plus avoir envie de la justifier.


Enfin, une maryse est un instrument de cuisine, qui permet d’incorporer des blancs d’oeufs sans les casser, en douceur, à une préparation culinaire.

La maryse a une tête souple et flexible, et elle permet de ramasser tout le contenu d’un récipient, sans en laisser derrière.

Souplesse, douceur, efficacité, laisser le moins de jeunes possible à la traîne, on a envie que Tatie Maryse nous materne et nous encourage dans nos projets, rassurés par un gâteau fouetté, madeleine de Proust.


Maryse, prénom féminin, confirme la volonté d’inclusion des jeunes femmes, dans la construction du futur tech de la Guadeloupe.

Néanmoins, chez Maryse tous les jeunes sont les bienvenus sans distinction de sexe.



Qui est Maryse condé ?


Maryse Condé est une romancière, dramaturge et universitaire guadeloupéenne connue pour ses œuvres littéraires qui explorent les thèmes de l'identité, de la race et du genre dans les Caraïbes et la diaspora africaine.


Son parcours

Elle a étudié à l'Université de Paris III (Sorbonne Nouvelle), où elle a obtenu son doctorat en littérature comparée (1975).

Ses recherches portaient sur les stéréotypes noirs dans la littérature caribéenne.

Pendant douze ans, elle a vécu en Afrique de l'Ouest : Guinée, Ghana, Sénégal, où elle a enseigné le français à différents niveaux. Elle revient en France en 1973 pour enseigner la littérature francophone à Paris VII (Jussieu), X (Nanterre) et III (Sorbonne Nouvelle).

Au début de sa carrière, elle s'essaie à l'écriture dramatique mais se lance dans le roman en 1976, produisant Heremakhonon inspiré des événements de sa vie en Afrique de l'Ouest.

Il faudra attendre son troisième roman paru en 1984, Ségou I, Les Murailles de Terre, II, La Terre en Miettes, pour qu'elle s'impose comme une figure prépondérante des écrivains caribéens contemporains.

Depuis, elle publie régulièrement tout en poursuivant une carrière universitaire qui l'a amenée à UC Berkeley, à l'Université de Virginie, à l'Université du Maryland et à Harvard avant de venir à Columbia en 1995.

À Columbia, elle a présidé le Centre d'études françaises et francophones de sa fondation en 1997 à 2002.

Elle a pris sa retraite de l'enseignement en 2005.


Les romans de Maryse Condé ont été traduits en anglais, allemand, néerlandais, italien, espagnol, portugais et japonais.

Elle a remporté le Prix Nobel alternatif de littérature dans la session exceptionnelle de 2018.

Source : Université de Columbia


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